• Automne - Guillaume Apollinaire

     

                    Automne

     

    Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux*
    Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne
    Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux*

     

    Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
    Une chanson d’amour et d’infidélité
    Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise

     

    Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été
    Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

     

     

     

                                       Guillaume Apollinaire, ( 1913)

     

     

     

    *cagneux : dont les pieds tournent vers l’intérieur

     *vergogneux : (dans ce poème) peu joli


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